•Sortie France le : 17 avril 2024 •Synopsis et bande-annonce : laroy-vostfr (via ARP Sélection/YouTube) •Chronique :
Les personnages qui a tous les niveaux font le job — Une situation rocambolesque — La merditude absolue côté karma …
Avec son entrée en matière bien particulière, LaRoy lance un message clair du genre : « T’en fais pas, tu ne vas regretter d’être là ! »
Toutefois, avertissement bienveillant de ma part : Si vous êtes en instance de divorce ou avez un doute à propos de votre moitié, n’allez pas voir ce film, car le risque de devenir parano va poindre en vous.
Ceci était donc un avertissement bienveillant !
Dans la petite ville de LaRoy, chacun s’occupe comme il peut, mais c’est quand même plus drôle si on emmerde les autres.
Ray n’est pas un champion, il accumule les revers, le titre de loser pourrait s’accrocher sur ses cornes de cocu, il est bien pathétique au bout d’un moment, fait assez pitié même, mais après un léger instant de flottement, il se ressaisit, mais se foire bien et curieusement, suite à ce magistral plantage – comme si le destin lui amenait la providence – il se résout à aller de l’avant. Enfin, il… voilà quoi !
Alternance d’ambiance burlesque et noire, LaRoy est limite folklore.
Les provinciaux américains sont dépeints sans pitié, mais il y en a trois qui méritent le détour : le tueur, le « détective privée », et l’inattendue femme du concessionnaire qui en une petite scène très forte, resitue la condition féminine de bien des femmes même bien « fournie » dans ce type de ville comme Laroy où elles vivent et à l’époque.
Lentement mais sûrement, le film prend forme, le récit de ce quiproquo qui s’emballe devient peu à peu très intrigant, cependant j’avoue que bien trop de choses m’ont fatigué dans la tournure des événements pour éprouver une grande satisfaction. Bonne toile !
« C’est important de finir ce que l’on entreprend »