Une vache – Des principes – Pas si antipathique que ça.
Comédie pas si dramatique que ça s’offrant le luxe d’être agréablement surprenant. El Chino, ou quand le destin a décidé de vraiment « emmerder » son monde.
Il s’appelle Roberto, un très bon point.
Il est solitaire, pointilleux, tatillon, méticuleux mais, heureusement pour le pauvre chinois pommé dans un pays dont il ne connait rien, ledit Roberto est généreux et il a grand coeur, chose certes pas évidente aux premiers abords. En fait, il est un gros grincheux avec un bon fond. Faut juste savoir comment le prendre !
« J’ai un chinois chez moi et il ne parle pas espagnol »
Il y a deux choses dans ce film. Les personnages et le lieu. El Chino (Le chinois) est une invitation au dépaysement, dans tous les sens du terme. On se promène dans une argentine calme, sobre, dépouillée visuellement, que l’acteur principal nous fait découvrir au fil de ses allées et venues et de ses rencontres. Les acteurs ne font presque pas les acteurs tant leur jeu est simple, naturel et nous convainc de l’authenticité du film.
Pas rythmé, simple et sobre dans le mise en scène et pourtant, on se régale de ce choc des cultures caustiquement délicieux.
Une affiche qui intrigue, une curiosité récompensée à la sortie de la salle.
- P.S : La vache tombant du ciel ? C’est quasi inexplicable. Seule la science et Dame Nature sauraient le faire. Le couple, surtout l’homme, dont il faut retenir le visage, s’en serait volontiers passé. On aimerait ne pas rire de cette scène, mais c’est trop du « lourd » !