Incarnation parfaite – Tout n’était si rose que cela – La bougeotte devant la grande toile.
Un biopic français sur une star, la star, très bien fichu. Pas un instant d’ennui, on se cultive en découvrant l’homme surtout, car oui, il était un homme avec ses hauts et ses bas avant d’être un artiste entier.
Curieusement, en regardant ce biopic, ce n’est pas forcément le fond qui est le plus intéressant, sauf bien sûr, la manière dont tout s’est brutalement arrêté – au passage, la scène de l’incompatibilité eau et électricité est très bien faite – mais la forme.
Jérémie Rénier nous offre une performance qui, aux Oscars, lui vaudrait certainement une nomination pour le titre du meilleur acteur masculin, tant il est Claude Français et ne se contente de juste interpréter un rôle. Il faut les pas de danse du bonhomme. Un peu comme Eric Elmonisno qui incarnait à la perfection Serge Gainbourg dans Gainsbourg, Vie héroïque.
On passe un bon moment, on swing sur notre siège avec une furieuse de se lever pour danser.
Le cinéma a ceci de cruel. Quand il s’agit d’un film musical avec du bon son bien rythmé et entraînant, c’est assez frustrant de se brider dans son siège.