Sur la route, ++++

2012_074_sur-la-route

 

Jazz – Drogues/Sex – Bitumes.

Un hymne à la liberté, un hymne à la découverte, un hymne pour vivre et aussi à la vie.

C’est en forgeant que l’on devient forgeron dit-on ?!
Quand l’inconnue devient aussi forte qu’une bonne drogue, pourquoi ne faisons-nous pas tous comme ça ?
Par contre, si l’envie vous prend vraiment de faire les choses exactement comme dans ce film, faudra y aller mollo, pas sûr que l’on tienne tous la charge comme eux.

Blague à part, car ce film mérite d’être sérieux.
J’ai beaucoup entendu parler de l’histoire de ce jeune homme qui avait réalisé un exploit*. Bizarrement, tout le monde n’avait à l’esprit que la façon dont il avait écrit son livre puisqu’il n’y avait que cela dans la bouche de ceux qui me parlait de l’histoire vraie inspirant le film. 

En effet, la curiosité du spectateur est satisfaite vraiment en (bip) (bip) (bip)……no spoile, et curieusement cet instant tant attendu m’a semblé si insignifiant par rapport à tout le reste du film. En temps normal, c’est l’inverse. La fin fait oublier tout le reste faisant que l’on rage en se disant « tout ça pour ça ».

En fait, l’instant (le film) est apaisant, car crée un peu de nostalgie, donnant envie de partir en vadrouille sans rien plannifier. Le film donne tout simplement envie de créer une parenthèse à sa propre routine.

Alors question. Est-ce la façon dont son vécu a été posé sur papier qui est important ou ce qu’il a vécu ? Certains puriste bobos et soixante-huitards choisiront sûrement la réponse une, les fleurs bleues et les pragmatiques la seconde.

Quoiqu’il en soit, l’histoire placée dans son contexte ne laisse pas indifférent, car aujourd’hui et demain, vivre une telle aventure, un tel trip, devrait être imposé car moins compliqué à réaliser, question de ressentir l’auto-satisfaction d’avoir osé le faire plutôt que le fantasmer. Fantasmer, car ceux qui m’ont parlé de ce livre et m’ont donné l’impression qu’il avait comme des regrets, celui de ne pas avoir le courage de se lancer dans une aventure, l’aventure de la vie et la nostalgie dans leurs yeux me laissait à penser qu’il était trop tard eux, genre « c’est mort ». Dommage. Il faudrait juste qu’ils arrêtent de se dire ça, car personne ne ferait plus rien vu que tout ce que nous réalisons aujourd’hui a été déjà fait. Après…

 

 

  • P.S :  Adapté du roman On the Road de Jack Kerouac, 1957, que je n’ai pas lu, donc mon ressenti est uniquement sur que j’ai vu à l’écran. Les comparaisons par rapport à l’œuvre littéraire, je vous les laisse.
  • * un manuscrit original long de 36,50 mètres, d’où le terme un manuscrit pas comme les autres.

 

@cineprochereviews