Des arrivistes et des vaniteux – Des larmes de bonheur – Oups.
Ça fait très très froid dans le dos. Prometheus s’affirme comme le préquel d’une ancienne et très grande saga science-fiction qui n’était pas la plus tranquille à regarder. Aujourd’hui encore, ladite saga est une référence, sinon, LA référence de film SF action grand spectacle. (en tout cas pour moi)
Malgré ce casting pléthorique, la vraie star du film n’est aucun d’entre-eux.
On est plus subjugué par les décors et les intrigues que par le jeu des acteurs même si voir Charlize Theron en garce cynique faisant preuve d’une froideur plus givrante qu’un glaçon ne laisse pas de marbre et surtout Michael Fassbenden – un des acteurs que je suis et vais assidûment suivre – en robot humanoïde qui fout un peu les chocottes car on arrive à déterminer dans quel camp il est au final, on est dans la salle pour voir autres choses, LA chose plus précisément.
Il y a beaucoup de mystère, on se pose beaucoup de questions : qui, quoi, est-ce que c’est, ha c’est çà, c’est quoi çà ? (…)
Et on attend, on attend, mais on attend patiemment l’instant magique. L’apparition ou un indice sur l’avènement d’une espèce.
C’est un préquel, donc logiquement sa fin est censée être une ouverture vers l’existant.
On sent que cela est entrain de venir, et « BAM ». Donc oui, mention spéciale pour ce finish. Génial comme intro pour la suite et surtout, il donne tout simplement envie de se repasser toute la saga des Alien.
- P.S : Il y a un bonne dose d’intensité, on s’en prend plein les yeux, Ridley Scott s’est fait plaisir et nous aussi, on en prend durant les 2h du film.