End of watch, +++++

2012_147_end-of-watch

 

Intense-brut-captivant.

Un « putain » (terrible) moment d’immersion sans concession. Un peu un vie ma vie de flics dans les quartiers chauds de Los Angeles.

Deux jeunes flics qui veulent faire tracer leur route. Un très zélé, un pondéré, de l’amitié, de l’honorable, de l’irresponsabilité. Deux casse-cou et casse-couilles auxquels, curieusement, on s’attache rapidement.

 

« Qui sème le vent récolte la tempête »

 

Un petit bijou qui vous met sous pression tout son long.
La manière dont il est filmé (images prises sur le vif, comme avec les caméras de sport portative) la tension permanente palpable, le zèle des deux flics, des énervés agacés, des très bien placés qui n’hésiteront pas à faire des sacrifices pour aller au bout de leur mission, un bonheur qui va s’épanouir.
Ça monte, ça monte, ça monte, on est presque abasourdi tant on suffoque, ça tourne dans notre bide, on sent qu’il va se passer quelque chose, et vlan… mais pas forcément ce qu’il leur tombe dessus et encore moins de la façon dont cela se passe.

Vous avez déjà ressenti cela ! Normal, End of Watch est la réalisation de celui qui a écrit le scénario de l’inoubliable Training Day avec cette scène de fin, ce couperet.

Du très bon !

 

 

  • P.S :  Vu dans une petit salle, proche de l’écran. Si voulez ressentir l’effet d’oppression de ce film en le regardant chez vous, posez-vous dans le noir complet, avancez votre assise au plus près de votre écran, éteignez votre téléphone et surtout, mais surtout allez aux toilettes avant et n’oubliez pas de respirer en regardant ce thriller.

 

@cineprochereviews