Un frère – Un peu très gauche – Devenir un homme en accéléré.
Une durée très courte (1h20) durant laquelle l’essentiel de ce qui devait être fait a été fait, c’est-à-dire aborder des sujets sensibles liés à la relation parentale voire aux conflits familiaux.
Le film se déroule tranquillement avec les hauts et bas de cet « homme » , ce « second » fils qui se cherche, qui tente de ne plus être que le second fils.
Il est en forme de psychanalyse et sera utile à ceux se trouvant ou connaissant une personne dans la même situation – ça c’est pour le côté sérieux – et qui fera plaisir à l’œil avec ce trio voire ce quatuor dont Eddy Mitchell, plus attachant que drôle dans son rôle de père atteint de ce qui semble être la maladie d’Alzheimer, Jérémie Elkaïm impeccable avec ce cynisme qui lui va à ravir et Pio Marmaï dont on s’impatiente qu’il nous éblouisse de son émancipation.
- P.S : La scène du choix du (bip) est plutôt réussie.