Tordre le cou aux idées pré-conçues et trop propagées – Découvrir les péripéties de leurs vies de post-ados déracinés qui pourraient aussi être les nôtres – Résister à ne pas verser sa p’tite larme en les regardant.

Enfin une vraie belle image de la France, celle pas assez promue au petit écran.
Ce documentaire ravira les ouverts d’esprit et enragera les extrémistes nationaux, surtout les bornés.
La France dans les textes, vue de ceux qui y viennent pour ce qu’elle représente, une chance, une culture.

La cour de Babel n’est pas une soupe prenant fait et cause pour l’immigration. Non, il s’agit d’un excellent documentaire nous informant de l’autre partie, comment se passe l’intégration lorsque des immigrés arrivent (côté enfants ici), comment la France prend à cœur ses responsabilités envers eux, et surtout montre que notre système éducatif est tout de même bien géré malgré quelques couacs.
Ce docu c’est L’intégration inside, vue d’un œil bienveillant.

La réalisatrice – qui pendant un an les a observés –  nous invite à suivre une classe d’accueil dans un collège parisien composée de 24 élèves de tout horizon (Anglais, Sénégalais, Marocain, Chinois, Irlandais, Serbes, Brésiliens, Tunisiens…), âgés entre 11 et 16 ans, qui ne parlent pas la même langue…au départ, qui s’entendent bien malgré quelques prises de becs gentillets.

Ils nous racontent leur vécu, leur aspiration et espoir pour le futur, critiquent le monde avec désinvolture (plagiat de monsieur Aznavour, clin d’œil à l’un de nos plus célèbres immigrés), tout cela de fort belle manière, au naturel en fait. On ne va pas se mentir, c’est émouvant par moment !

Très très intéressant. Beau, touchant, intelligemment fait, à voir par tous, à voir pour comprendre, à voir parce-que l’on nous prive de trop de choses positives à la télé sur ce type de thématique, à avoir chez soi pour le voir ou revoir avec ses enfants (très bon support explicatif).
Sans vouloir faire dans la théorie du genre, il devrait être diffusé dans tous les collèges du France et au-delà !

On se cultive. On en ressort revigoré de positivité. Merci Julie Bertuccelli.