Dématérialisation en masse – Environnement très épuré – Interractivité avec une scène d’amour virtuelle curieusement plus intense que si elle avait été réelle.

Une certaine vision du futur « Connecting world » avec des peoples déconnectés, bref, aujourd’hui puissance 1000, intelligemment et sobrement bien pensée.

Une œuvre originale très soignée esthétiquement parlant, et bien montée, qui fait curieusement beaucoup réfléchir, car on se prend vite à être à la place de l’interlocuteur, l’être vivant qui répondrait à l’être virtuel.
Ce film intellectuel est involontairement entraînant, même pour celui qui ne le voudrait pas. Tout ça, avec une bande son fort agréable.

Mais demeure de nombreuses questions et surtout de l’inquiétude quant à ne pas savoir ce qui nous attend vraiment. Car Her n’est pas si déconnant, mais surtout, il est dans une certaine continuité, donc pas déphasé, avec ce qui se passe et qui est entrain de s’accélérer dans notre ère contemporaine. Tous ces substituts d’applications nous vendant du rêve en nous faisant croire qu’ils nous rapprochent alors que c’est l’isolation et un changement de comportement de plus en plus nocif qu’elle provoque.
Alors !?

Le futur s’annonce « radieux » !