« Si je peux me permettre l’expression » – Un mauvais reflet dans un miroir – S’affronter.
Jolie petite histoire de vie bien interprétée par les deux acteurs principaux, avec une bonne leçon de moral. C’est un peu long à l’écran quand même.
Une nouvelle chance. Le film aurait aussi pu s’appeler de la sorte.
Du goudron et des plumes est beau, chaleureux, plein de bons sentiments avec des cas de figure parlant à tous et surtout touchant : Le combat d’un père aimant qui veut tourner la page pour sa fille mais à qui on met des bâtons dans les roues dans sa rédemption, une belle femme seule et enceinte incarnée par une Isabelle Carré toujours au rendez-vous quand il s’agit de toucher le spectateur en plein cœur, un rapprochement inéluctable de ces deux personnes. Voilà !
Il n’y a rien de nouveau, juste que c’est poétique et que l’on s’attache assez facilement, mais surtout vite, aux personnages auxquels on souhaite le meilleur.
L’attraction principale du film reste la compétition de triathlon de Montauban. Car même si elle se déroule en Tarn-et-Garonne, je trouve que le réalisateur ne nous fait pas assez profiter des joyaux de ce département riche en histoire à l’instar d’autres films où les réalisateurs n’hésitent pas à carrément faire une carte postale détournée, un peu comme du placement touristique et culturel.