On rit – On est ému, voire très touché – On s’agace, aussi.
Humanisme : Ê.être(s) sincère(s), être un acteur dans l’élévation de l’autre pour que cela puisse profiter à tous, non pas tolérer mais accepter, accepter la diversité dans son ensemble, accepter que l’autre défende ses idées et ses idéaux…
Enfin, c’est un concept ou plutôt un courant idéologique et philosophique dans ce style là je crois.
En allant voir Pride, j’ai pensé à La Parade, film dont le sujet était lui aussi axé sur une rencontre improbable.
En effet, avec Pride, on est presque en quelque sorte en présence d’une « Rencontre du 3ème type ».
Rhytmé, funky, joyeux, deux univers totalement opposés qui s’apprivoisent, échangent et s’entraident pour aboutir à un film classe, à un film qui nous donne une leçon magistrale de tolérance et d’ouverture d’esprit.
Les turpitudes ne sont pas oubliées, car le film n’est pas uniquement axé sur l’action de solidarité. Vive le culot comme l’incarne ce bon et vrai film british, le genre que les amateurs du cinéma britannique apprécient tant.
Donc, Syndicat National des Mineurs qui lutte contre Margaret Thatcher. Un groupe d’activistes gay et lesbien londoniens qui décide de prendre l’initiative de les aider, eux et leurs familles. Mouais mouais. Vous imaginez déjà l’accueil dans ce petit village bien excentré face à cette idée bien saugrenue qui va donner la pêche à certains et faire tirer la tronche à d’autres.
Mais c’est sans compter sur le talent des britanniques pour en tirer quelque chose de tout simplement fantastique, abouti, pas du tout folklore, britannique quoi !
Ha j’oubliais ! C’est une histoire vraie.
Pride, c’est simple. C’est être collectif pour vaincre. Vaincre les inégalités, vaincre des maladies. Le combat d’un jour est le combat pour toujours, le combat des uns est le combat des autres.
Ce film est une œuvre sociétale qui malgré tout l’esprit bon enfant qui l’habite est un film avec des sujets sérieux et profonds tels que : la lutte des classes, le sida, l’homophobie donc du coup le mépris et le rejet, la vie en ruralité (…)
Le finish est bien vu !
- P.S : Un film avec Bill Nighy est un film qu’il est interdit de ne pas voir.
- P.S : La bande son, what else !