Fallait oser le sujet – Fallait oser montrer – Fallait aussi oser la musique.
Ceux qui ont peur de la vieillesse, parce-qu’inconfortable de voir son reflet ou voir ce que l’on va devenir, bref accepter une évidence, allez courage cher.es spectateurs et spectatrices, il n’y a rien de mal là-dedans.
Optimistes, courageuses et réalistes qu’elles sont ces grandes dames ou plutôt ces grands enfants sur le terrain. Comme le ciné anglais, le cinéma scandinave est singulier à ceci près qu’il est quasiment toujours surprenant.
Mi-film, mi-documentaire, Les Optimistes nous donnent le sourire grâce à ces séniors sur qui certains pourraient en prendre de la graine.
Car âgés entre 60 et…100 ans, ces femmes et hommes qui paraissent encore très jeunes dans leur tête, nous donnent une belle leçon de détermination et par là même, tordent le cou à tout ceux qui pensent que passé un certain âge, il faudrait que nos aïeux restent tranquillement dans une maison de retraite avec des activités jugées pas trop risquées.
Avec Les Optimistes, pour nous spectateurs, leur défi est aussi l’occasion – voire une chance pour nous – de regarder des personnes sincères, enjouées, avec des moments de franche rigolade, de rencontres (transgénérationnelles) intéressantes, d’exemples.
Il n’y a rien de grave, juste la vie, comme le simple fait que la réalisation nous montre les tenants et aboutissants en ce qui concerne la gestion administrative de tout le projet de l’équipe de volley-ball des Optimistes.
Bon film, bonne toile !