⌈ Le casting est Idéal – La mise en scène est Idéal – Pour se détendre par ces temps so anxiogène, Idéal. What else !? ⌋
Aux antipodes dans les formes en comparaison à The Neon Demon, L’Idéal est cash de chez cash et bien plus trash, l’humour en prime.
On trouve un Jonathan Lambert au top en patronne de L’Oréa…oups pardon, de L’Idéal, dans cette excellente satire à l’extrême avec ses personnages abjectes. Mais lesdits personnages ne sont rien comparés aux propos de la voix off, pire que tout et surtout qu’eux tous.
Le monde de la mode et plus particulièrement celui de la cosmétique se prend une méchante gifle, car la dénonciation à l’écran est certes ambigüe, du fait que l’humour prend quand même le pas sur la dénonciation des pratiques de ce monde, mais elle est là, en-dessous de la grosse couche d’humour si l’on prend le courage ou si on se donne la peine de la gratter.
C’est un peu comme le fond de teint. Une fois enlevé, c’est pas pareil. Mais parfois c’est mieux sans, il faut tout simplement savoir l’accepter pour éviter de tomber sous le dictat du paraître.
Outrancier, caricatural à souhait, CLASSE.
La diatribe d’Octave sur le système capitaliste est très juste et à se repasser.
Le hic est qu’avant cette scène, si on avait déjà envie de les claquer le Octave et ses semblables, après c’est pire.
On a l’impression que ce joyeux bordel est sans fin, presque éternel. Les rites se transmettent de remplaçant en remplaçant pour perpétuer le précieux, cette place de leader sur le marché. Tout le reste n’est que variable d’ajustement, du jetable que certains exploitent à fond du fait que les candidats se ramassent à la pelle. Pourquoi alors s’enticher de morale et donc d’humanisme surtout quand on l’impression les choses sérieuses sont fades et ennuyeuses, sauf peut-être, les belles choses de la vie, un inattendu !?
Qui mieux que Beigbeder pour faire une rétrospective et un hommage à….Frédéric et à ses état d’âmes ? Il est le parfait que dis-je, en idéal posture pour cela !
Bon film, bonne toile !
- Adaptation cinématographique du roman « Au secours pardon » de Frédéric Beigbeder, paru en 2007 (Pas lu).
- p.s : Encore une bande son à avoir absolument.