•Sortie France le : 4 mai 2022 __ Vu le : 14 mai 2022 •Synopsis et bande-annonce : lespassagersdelanuit (via Pyramide Distribution/YouTube) •Chronique :
Attention, spleen au programme — Attention envoûtement au tournant — Attention, déconnexion assurée …
Mai 1981. Un temps que les moins de 20 ans n’ont pas connu. (- Le gâchis ! -)
1984. Un monde en mouvement, des impliqué.e.s, des jeunes dont l’insouciance est une chose qui semble avoir disparu chez celles et ceux d’aujourd’hui.
1988. Cette sensation de liberté qui semblait flotter dans l’air. (- Oh tristesse ! -)
Le métro parisien et sa fameuse console lumineuse, la gauche qui arrive pour la première fois au pouvoir, un autre Paris qui semblait vivant, ça clope de partout, bref, une autre époque.
Mère seule avec ses enfants qui grandissent, ados prépubères en pleine montée d’hormones et en pleine recherche d’affirmation, ados qui deviennent des jeunes adultes donnant la satisfaction de ne pas avoir échouer dans sa mission et son rôle de parent, une petite mélodie au synthé qui accentue le côté mélancolique du film dont la photographie agit beaucoup sur nous, Les Passagers de la nuit raconte la situation délicate d’une femme, de femmes, de personnages féminins – seules, chacune d’une certaine manière – il satisfera les curieuses et curieux nostalgiques de leurs belles années passées.
Pour les plus jeunes, il sera l’instant de beaucoup de découvertes, mais aussi un moment qui fera paradoxalement constater que pas mal de choses n’ont guère changé côté comportement de certains, la gestion des crises de couples mariés, et la gestion des blessures intérieures de jeunes personnes comme des plus âgées.
Des âmes en détresse, la vie qui suit son cours, des liens, la complicité, la solidarité, Les passagers de la nuit est une fresque nostalgique d’une grande douceur, aussi doux que le visage poupin, les grands yeux marrons noisettes et la douce voix de Talulah.
Je ne m’engage pas sur le fait que vous ressortirez enthousiaste de votre séance, mais vous serez apaisé.e.s. Bonne toile !