Lost in the night, ++++

•Sortie France le : 4 octobre 2024
•Synopsis et bande-annonce : lostinthenight-vostfr (via Paname Distribution/YouTube)
•Chronique :

 

Une demeure qui semble « charmante » Présentation trop réaliste de la bataille écologique ? Les puissants très très bien protégés …

L’argent ne fait pas le bonheur, Lost In The Night, encore une œuvre au cinéma qui incarne à merveille le propos. Film au rythme plutôt plat, il ne faut surtout pas faire l’erreur de le juger trop vite. Vraiment !

Lost In The Night fait le tour de passe d’être un excellent thriller qui réunit intelligemment la lutte sociale face à de puissants intérêts économiques locaux, de fait, l’intrigue du thriller est universelle.
Vous avez aimé la trame de fond du film Parasite, alors le contenu de Lost In The Night – dont le titre s’explique par sa scène introductive, vous parlera.
Ici aussi, les gens bien en apparence ne sont pas vraiment les plus heureux. Ils ont leurs petits secrets et leurs manies qu’ils exposent sans gêne, bref, des gens très dans leur monde qui semblent vraiment ailleurs. Ils savent bien « cacher la poussière sous le tapis » , en sus, ils se jouent des autres, semblent perfides, tant leur comportement très avenant voire bienveillant n’est pas innocent.

Quête de vérité…au Mexique, infiltration malicieuse, ce qu’il faut reconnaître aux films d’Amérique centrale et du sud, c’est leur côté cru.
Sexe, violence, les inégalités sociales, la condition sociale dont beaucoup savent se jouer, les inégalités de moyens entre ceux qui se mettent en danger en agissant eux-mêmes versus ceux qui font faire, la corruption, le cynisme, les faux-semblants et à nouveau les femmes qui sont plus motivées et fortes que les hommes, etc… les situations sont toujours très équivoques et montrées très naturellement. Pouvant parfois heurter la sensibilité de certains, celui qui ne comprend pas la situation et la manière de faire là-bas, et bien c’est qu’il ne veut pas comprendre.‎

J’ai adoré les plans qui montrent des indices, les explosions qui rappellent le pourquoi de cette histoire, il y a aussi cette façon subtile dont sont exposés les contrastes sociaux, le jeu de l’emprise, ainsi que le mode opératoire de détournement de l’attention de quelqu’un, bref l’influence. Mais Lost In The Night est appréciable pour le fait d’avoir l’impression de se faire balader, de ne pas parvenir à percer le mystère de ce jeu malsain des apparences.
‎‎Seul point noir du film pour moi, c’est la temporalité. Bonne toile !

 

« Personne n’est innocent »

 

 

  •  p.s :  Rien que pour ce sacré et sublime plan – dans son entièreté – d’une mère qui court vers sa fille, ce film mérite le détour !‎

 

 


 

@cineprochereviews