La Machine à écrire et autres sources de tracas, +++-

•Sortie France le : 17 avril 2024
•Synopsis et bande-annonce : la-machine-a-ecrire-et-autre-sources-de-tracas (via Les Films du Losange/YouTube)
•Chronique :

 

Une intro qui explique le titre Des belles histoires qui racontent un autre temps D’autres qui sont un peu plus…différentes je préfère dire …

Épisode 3 de sa série de films documentaires qui à la fois met en valeur les personnes en situation d’handicap et dénonce la situation de la psychiatrie en France, donc après le chaleureux Sur l’adamant et le poignant Averroès et Rosa, Nicolas Philibert avec La Machine à écrire et autres sources de tracas ‎nous invite à l’étonnement, mais en mode critique cinglante légère et décalée, à la limite du désabusement, il nous invite un peu à constater un état d’esprit devenu presque trop banal. Ce n’est pas triste !

Des réparateurs, beaucoup d’espoir placé en eux et donc des rendez-vous pour des réparations ou plutôt des tentatives de réparations qui sont aussi des visites s’apparentant ou se transformant à des occasions d’échanges pour les malades qui vivent chez eux, La Machine à écrire et autres sources de tracas propose à voir ce qui est rarement évoqué de ce monde.
En effet, à travers les actions‎ d’intervenants sociaux aux multiples, mais surtout aux compétences étendues, vous verrez que leurs actions sur le terrain représentent ‎des moments de vie qui font constater le besoin en présence humaine. Ceci est le constat le plus flagrant que j’ai effectué.
Conclusion donc : Dans le domaine de la psychiatrie, il semble qu’il faut du temps, des personnes qui ont du temps, à qui on donne le temps de prendre leur temps avec d’autres qui ont besoin qui leur soient consacré du temps et de l’attention.
Mais La Machine à écrire et autres sources de tracas‎, on nous fait surtout comprendre que le lieu de vie pour certains malades tantôt est un cocon avec des repères forts, quand pour d’autres, il représente presque une prison du fait d’être très impersonnel et froid.
Concrètement, le film documentaire prouve qu’aux multiples cas et surtout degrés de maladie, il ne peut y avoir qu’une solution qui serait l’enfermement sous contrôle médicamenteux.

Plus calme, plus posé, ce troisième chapitre semble faire une synthèse des deux précédents.
Patrice, Walid, Goulven, Muriel, Jérôme, Ivan, Frédéric, Bruno du pôle psychiatrique Paris centre, Céline, je vous salue.
Un grand MERCI à monsieur Nicolas Philibert qui avec ses trois films documentaires, en ce qui me concerne, a été plus efficace pour ce qui est de porter un regard humain sur l’univers de la psychiatrie que nombres de discours de politiciennes et politiciens de passage dans leur ministère. Bon docu !‎

 

 


 

@cineprochereviews