Dirty Diaries, +++-

2010_092_dirty-diaries

 

Artistique – Cru – Scandinavie en folie.


La première scène est une éloge au désir.
Contrôler les pulsions, se retenir pour Le faire monter, Le partager ce désir. En gros, on comprend que ce n’est pas la durée qui compte ou encore la multitude de possibilité en termes de position, mais l’intensité. C’est l’intensité de ce que l’on vit qui donne le plaisir que l’on reçoit, que l’on se donne, que l’on donne, que l’on partage.

Le porno abordé différemment.
Il n’y a aucun racolage pendant ces 1h45. Le style façon film court-métrages est plutôt à mi-chemin entre les films à sketches et le documentaire. Le point de vue des réalisatrices et artistes féministes, de femmes tout court, de tout bord est très appréciable et agréable à regarder mais aussi et surtout, à écouter.

C’est osé, et il le fallait.

Dirty Diaries est une oeuvre cinématographique pour les ouverts d’esprit qui se regarde seul, entre « ami(e)s », en couple, qui peut aussi servir d’outil pédagogique à des parents ne sachant pas ou savent déjà très bien le faire, parler de sexualité avec leur(s) ado(s).


 

@cineprochereviews