Une grand-mère – Deux diners – Des cachoteries et des révélations.
Un coming-out avorté et tout part en vrille.
Très bien joué pour ce qui est de nous balader. Exemple. Le flot de clichés sur l’homosexualité n’est pas forcément l’axe majeur du film.
La famille et le poids du non-dit, les attentes à votre encontre alors que vous n’êtes candidat à rien, la lâcheté et l’égoïsme incarné par l’aîné qui plante le couteau planté dans le dos de son cadet façon démerde-toi maintenant le fréro. Car, en faisant son aveu, il savait parfaitement ce qui allait se passer.
Se faire rejeter pour être libre. Drôle de méthode, mais efficace.
En fait, la famille est le sujet du film.
Les acteurs sont crédibles dans leur interprétation. Riccardo Scamarcio est plutôt bluffant dans ce type de rôle, mais pas autant que dans Romanzo Criminale. Curieusement, presque trop à l’aise.
Le premier qui l’a dit est une tragédie familiale façon comedia del arte et al dente, entre rires et désolation avec une fin que l’on ne sent pas venir.
On sort conquis de la salle. Merci les italiens.