Sea – Sex – And open bar.

Le rouge est vraiment une très belle couleur, sauf quand on est le fournisseur de la matière première.
Petit constat perso !

L’esprit serie B movie freak, style bien décalé, est là. On est dans un autre monde. Celui du fun et de l’horreur.

Actions efficaces, frissons, les méchants poissons font très vrais et assurent. On n’est pas déçu et on s’éclate !

Certaines scènes surprennent et ce jusqu’à la fin du film.
On n’hurle pas, mais on sursaute bien parfois. Surtout, quand on sait que là, à ce moment précis, va y avoir un truc, on le sent venir et pourtant, on se fait avoir côté soudaineté, on sursaute un peu et/ou beaucoup. Que du positif !

Constat 2. Même en 2010, l’influence des Dents de la mer est très marquante.
La structure du scénar est et était un quasi copier-coller (était, pour la version originale, car remake. Précision utile), mais avec un petit côté serie B et la frivolité en plus.
Ça, il n’y en avait pas du tout dans la saga de Les dents de la mer. Côté moeurs, ça y va, et c’est plutôt très bon enfant comme ambiance, heu, pardon, plutôt très cool.

Constat 3. Côté 3D, c’est moi ou un problème technique, mais je n’ai pas franchement eu l’impression qu’elle était flagrante.
En gros, vous profiterez pleinement, « et encore », de la 3D lors d’un merveilleux et captivant balet aquatique en duo et quand une des méchantes bébêtes recrachera bien face à vous un truc apparemment pas très comestible, mais assez réaliste cette reproduction du machin masculin.
Sinon, pas vraiment utile pour le reste du film.

• Remake du film éponyme de Joe Dante, 1978 (pas vu).