Poisse – Rencontres – Gros « calamars ».
Au menu. Petits frissons et hyperréalisme.
Attention au début et à l’air fredonné. Il faut très être attentif dès les premières images. Il y a un lieu avec un certain moment du film.
Monsters est une curiosité à mi-chemin entre le film fantastique classique et le film d’anticipation mais surtout, l’écologie semble être son thème central. Le scénario est simple : une forme de vie extra-terrestre qui s’est développée au Mexique après qu’une sonde spatiale s’y soit écrasée et là c’est le début des emmerdes. Simple.
Point de zombies, mais des grosses bébêtes non identifiables aux premiers coups d’oeil et plus on avance dans le film, plus le mystère se dévoile. On redécouvre des lieux transformés par la végétation et on nous offre aussi une sorte de poésie nocturne pour nous montrer à quel point la nature est belle et gracieuse. Preuve qu’il y a un fort parti pris écologique.
Bon en même temps, je peux me planter.
L’intrigue est plutôt bien amenée, on suit nos deux principaux personnages à travers leur périlleux road trip dans cet environnement assez lugubre et bande sonore assez immersive.
L’accroche du film sur l’affiche est : Maintenant, c’est à notre tour à nous adapter.
Quand on voit ce qui s’y passe, on se dit qu’en même temps, on ne nous laissera vraiment pas le choix si jamais un jour cela arrive.
Pour un film indé, c’est vraiment bien fichu.
- P.S : Si en sortant de la séance vous vous repasser le film dans la tête, c’est normal. La fin force un peu à le faire. Le pourquoi ? Ha ha ! Relisez la seconde ligne. Seul l’axe de la prise de vue diffère et ça change beaucoup de choses si on n’y prête pas attention. Car oui, il y a comme un p’tit souci pour nos deux aventuriers.