Medianeras, +++-

2011_061_medianeras

 

Un gars – Une fille – Une trop grande ville.

Sympathique comédie sur quatre saisons. Deux âmes sœurs si proches et pourtant…

Medianeras se propose comme une critique complaisante et un beau témoignage sur la complexité de faire les choses simplement, à l’image du film.

En effet, il faut faire travailler ses méninges pour – peut-être – comprendre que la ville (Buenos Aires) dans laquelle l’histoire se déroule est une métaphore de la vie des personnages ou, que la vie des personnages est une métaphore de la ville. Voilà voilà.

Car oui, tout pourrait être très simple. Mais même quand cela semble vouloir s’arranger, c’est sans compter sur ce fichu destin qui s’en mêle. Bonjour le bordel.

L’affiche du film m’intriguait. La visualisation du film a été intéressante !
À la fois ironique et divertissante, cette comédie est assez originale. Les deux personnages principaux, qui en dehors de leurs casseroles, pourraient être vous ou/et moi, suscitent assez vite l’empathie. Ce qui leur arrive, la tragédie de l’instant manqué, n’est malheureusement pas fictive et oh combien récurrente.
Bon en même temps, pour que cela soit récurrent, faut-il encore savoir que l’on soit passé à côté d’une opportunité. La malédiction des grandes villes et métropoles, mais pas que.

 

 

  • P.S :  « Lemon incest » de Gainsbourg au piano. Ouaiiiiiis.

 

@cineprochereviews