Toujours aussi intelligent dans la mise en scène – Captivant – et Haletant.
Il y a suite et suite. Vous avez un besoin sérieux d’avoir les yeux sur un écran bien plus grand que celui de votre smartphone, rire, vous en prendre plein les yeux, le tout gratifié d’une intrigue qui vous fera un peu travailler les méninges. Et bien cette bonne suite, ce seconde opus de Sherlock Holmes est ce qu’il vous faut.
Plus d’actions, plus d’effets spéciaux, plus d’intrigue et de mystère, plus d’humour et de bagarres. Vous ne pourrez pas dire « comme d’habitude, le second est moins bon ! » car pour le coup, et c’est rare, le second fait presque oublier le premier, j’ai bien dit presque.
Guy Ritchie n’a pas changé d’un iota le style graphique, l’intensité, et encore moins, toucher à ce qui fait que quand on regarde un film de Guy Ritchie, on sait, on voit que c’est du Guy Richie…son style côté mise en scène. Il s’est contenté d’en faire plus et intelligemment, surtout côté intrigue et aventure. Car oui, le Sherlock Holmes dans ce second épisode, il voit bien du pays. (Cf : la scène du train)
Robert Downey Jr. s’amuse toujours autant, mais ici, Guy Ritchie a décidé de rendre son personnage un peu plus fragile, donc encore plus intéressant ; Le pragmatique Watson est toujours excellemment bien joué par Jude Law qui ce coup lui donne encore plus de poids, surtout par le temps de présence à l’écran ; Les décors donnent l’impression qu’ils ont fait un voyage dans le temps pour tourner le film, tant ils sont bien faits ; Les ralentissements, nombreux, pourraient être gonflants, mais ce sont des ralentissements « by » Guy Ritchie, donc bien placés même si pour certains, cela se voit qu’ils ont été pensés pour le visionnage en 3d. Pas grave.
Sniff sniff ! Oui, car il faut bien qu’il y ait un irritant. La perfection n’existe pas, ne l’oublions pas.
Donc apparemment à Hollywood, il n’y a pas de place pour deux stars féminines à l’écran, dans le même film. Cahier des charges à la con. Pour comprendre, il faut être intéressé par les secondes rôles.
- P.S : Mention spéciale à Gladstone, le bulldog, cobaye à ses dépens, mais très bon acteur.
- Adaptation cinématographique des aventures du personnage Sherlock Holmes crée par Arthur Conan Doyle.