De l’hilarant – Du sérieux – Du surprenant.

Pleins de mini-scénarii montrant l’infidélité sous toutes ses facettes, avec deux acteurs qui ont dû bien prendre leur pied à interprêter ces infidèles.

Du comique mais aussi du dramatique, avec peut être la scène la plus parlante à tous, celle du couple qui se rélève tout, faisant comprendre l’expression « Toute vérité n’est pas bonne à dire. »
Et quand on voit qui forme ce couple, c’est bien osé et perso, j’en suis resté bouche-bée.

Certains aimeront, beaucoup, pas vraiment. Mais c’est comme d’habitude, tout dépend sous quel angle on le regarde. C’est plus facile quand on se dit qu’il s’agit d’une comédie dans laquelle deux potes s’amusent aux dépens de la gente féminine, sans laisser une seule chance ladite gente féminine de briller un peu en les remettant à leur place.

Des féministes et/ou des féminines trouveront cela infâme, odieux, injurieux. D’autres s’en foutront et diront juste « Ils ont osé l’auto-dérision sur le masculin, c’est bien ce que l’on pensait, c’est pas très glorieux. » Elles n’auront pas vraiment tort.

Côté forme. Le fait que les personnages principaux soient toujours les mêmes perturbent au départ, pendant les deux premiers scènes. Mais après avoir assimilé le concept du film, quand on comprend qu’il s’agit d’un film à sketches* et que donc les scènes ne sont liées, on passe plus facilement un bon moment, à rire des pitreries des deux lascars Dujardin et Lellouche qui se donnent…mais qui se donnent… à fond ! Vous comprendrez mon insistance sur « se donnent » si vous ne partez pas de la salle avant la fin.

• P.S :  *Des réalisateurs différents pour les scènes, et pas des moindres : Michel Hazanavicius, Emmanuelle Bercot, Fred Cavayé, Alexandre Courtes, Jean Dujardin, Éric Lartigau, Gilles Lellouche et Jan Kounen.
• P.S :  Très courageux de la part de Jean Dujardin. Se lancer dans ce type de projet après son Oscar pour The Artist, couillu. Preuve que le gars ne se prend pas la tête dans son métier.