Trois garçons épicuriens avec une grosse lubie, qui se font un bon gros trip – Yoni et Claude – Au diable la fatalité.

Trois degrés d’invalidités bien différents pour trois visions différentes de la vie. Il n’y a pas à avoir de l’apitoiement sur leur sort, c’est sous un autre angle que l’on découvre l’handicap et surtout, la sexualité des jeunes handicapés. Très beau.

Une comédie dans la forme, film dramatique sur le fond, Hasta La Vista n’est pas vraiment un témoignage pur et dur sur les conditions de vie, côté sexuel, de jeunes avec un handicap, mais plus un film positif montrant l’envie de vivre des choses extraordinaires pour certains qui est un combat pour eux et pas que physiquement d’ailleurs (famille, administration…). Alors que pour nous, c’est une banalité dont on ne mesure, bien souvent, pas la chance que bien des choses soient simples à faire et à vivre pour nous, nous ne souffrant pas de toutes les affres d’une invalidité physique ou cérébrale.

Ce film est positif. Oui ! je me répète. On rit, il y a des versements de p’tites larmes, vous serez ébahi par l’énergie et l’imagination de ces trois copains, vous vous sentirez même un peu stupide quand vous réaliserez qu’ils sont bien plus débrouillards que vous. Quoi qu’il en soit, vous ne resterez pas indifférent à ce film !

Un dimanche matin, première séance, salle calme, un bon petit film à l’aveugle. Surprise, je n’avais pas pris de mouchoir. Compliqué de ne pas être ému devant un si beau film qui pourtant est simple, plutôt atypique sur le fond et en tout point sincère. Ça m’a donné la pêche en sortant de la salle. La satisfaction d’un choix.

• P.S :  M’a rappelé Yo Tambien.