Un peuple – Un rêve – Des réalités implacables.
Vous vous cultiverez, swinguerez. Vous allez rire et aussi par moment verserez une petite larme – selon la sensibilité de chacun – mais vous serez, aussi, atterré.
Si vous vous laissez transporter par ce film, vous deviendrez admiratif par l’envie de ces jeunes femmes, leur innocence, par la volonté honnête de leur manager de les faire vivre leur passion et renverser les idées pré-concues.
Car oui ! Les Saphirs est une invitation à découvrir les combats des ses personnages.
On y découvre l’histoire de ce groupe composé de trois sœurs et d’une de leurs cousines toutes quatre aborigènes d’Australie envoyé au casse-pipe, managé par un irlandais survolté parfois inconscient du danger qu’il leur fait subir, mais aussi la discrimination qui leur est faite, aux aborigènes.
Elles voulaient du dépaysement et leur vœu fut exhaussé, car sortir de sa réserve pour atterrir en terrain inconnu et pas des moindres, celui de la guerre du Vietnam (1963-1975), ne pas être trop couleur locale, ni les canons de beauté attendus par ces messieurs les soldats, faut encaisser.
Le film est sur un bon rythme et donne la patate à la sortie de la salle. Un bon feel-good-movie en somme !
- P.S : Soul & funk, rires et petites larmes au programme. Bande son à avoir !
- Inspiré d’une histoire vraie, celle des membres de la famille du scénariste Tony Briggs.