Un air de Spider-Man, le personnage principal qui doit se renouveler – Dépression bis – Jon Favreau, reviens vite.

Le 1 était sympa – Le 2 à ne pas rater pour l’action et surtout pour le fait de retrouver un peu l’esprit comic book – Le 3…, en toute objectivité, manque de mordant pur, mais il fallait voir les clins d’oeil et l’éveil du personnage, donc sérieux.

Par contre, il y a une chose que l’on ne pourra pas reprocher à Iron Man 3, c’est d’avoir de l’humour et pas qu’un peu. L’esprit comic Marvel retrouvé, un peu comme dans Avengers avec la scène opposant Hulk à Loki.

Si on fait abstraction de la dépression caractérisée du personnage, il n’est pas vraiment en phase avec celui du comic-book, car son arrogance est toujours ce qui le définit, et la profusion à la scène finale, bref si on est indulgent, on pardonnera les incohérences. Et le scénar est bof, genre il fallait en faire un troisième et vite, donc cet Iron man opus 3 est en mode Jason Bourne, un savoureux mélange d’action, de thriller et d’espionnage, et en bonus, pire que tous les méchants à ses trousses, c’est un môme qui le « tyrannise. » Bien trouvé. Un aboutissement presque sans faille, dommage que cela laisse l’impression qu’ils ont misé sur la dernière grosse scène de fin, ce truc ressemblant à un empilage répondant à une question en salle de réunion :
-« Et pour la fin, on fait quoi ? »
-« Mah, on leur en met plein les yeux, un truc de folie, ils vont triper »
Mah bon, passons. Oh tient, à nouveau une jolie Audi R8 e-Tron (en phase avec l’image du super-héros, technologie de pointe) que vous et moi ne pourrons sûrement jamais nous payer. Placement non subtile.

Et surprise, Gwyneth Paltrow n’est plus une potiche.

• Inspiré du comic book Iron Man de Marvel.