Les beaux jours, +++

 

Madame – Fanny – Ardant.

Comme le disait Brel « il faut bien que le corps exulte.« 

Hormis le sujet « Cougar » qui en fait n’a pas lieu d’être du fait qu’elle se fait draguer et non l’inverse, de nombreux autres sujets parlant à tous, femmes comme hommes âgés et même moins dans la force de l’âge.

La retraite, passer le temps, tuer l’ennui, se retrouver dans une situation si peu commune, lâcher les brides pour se sentir vivre à nouveau. Tout un programme en sorte dans ce film qui prouve qu’il n’y a pas d’âge pour faire des bêtises voire des grosses bêtises, tout envoyer valser, faire une crise existentielle, mais aussi pour plaire.

Rien de triste, rien de larmoyant. Juste que certaines se reconnaitront peut-être en cette femme qui avait une bonne situation, une bonne place sociale, qui a toujours été là pour les autres et qui du jour au lendemain se retrouve quasiment seule, avec personne n’ayant vraiment besoin d’elle. Mais je vous rassure, ce sort n’est malheureusement pas réservé qu’à ce type de femmes, il l’est pour tous, femmes comme hommes, et parfois, cela arrive bien plus tôt.

Tout se déroule dans le calme de la ville de Dunkerque.
Les Beaux Jours c’est un instant de vie où la témérité et l’excitation de la nouveauté se confrontent au réalisme de l’orgueil et de la jalousie, le tout joué avec un naturel plus que crédible pour se casting de premier ordre.

 

  • P.S :  Sensation très bizarre que celle d’entrer dans un salle qu’avec des femmes qui vous regardent toutes pile à ce moment là. J’ai mieux compris le pourquoi lorsque je me suis aperçu que j’étais le seul masculin dans cette petite salle. Mais pas des cougars parmi elles apparement, puisqu’aucune n’a attaqué. Dommage. Mais bon passons !
  • Adaptation cinématographique du livre « Une jeune fille aux cheveux blancs » de Fanny Chesnel

 

@cineprochereviews