De la répartie et de l’aplomb – Une danse macabre où on joue la montre comme dans une partie d’échec – Un regard troublé sur un banc qui ne trompe pas.
Une intro un peu longue pour ce polar axé sur un mano à mano avec deux gueules du cinéma français et belge en la personne de Niels Arestrup et Gérard Lanvin.
96 heures est semi huis clos donc l’intrigue est intelligemment tissée, telle une toile d’araignée, mais manquant du p’tit quelque chose au niveau visuel et montage pour véritablement nous faire sentir une pression, la lourdeur de l’instant. Cela fait que l’on reste un peu sur notre faim malgré le bon jeu des acteurs qui interprètent chacun un personnage pas commun. L’un, un gangster déterminé de la vielle école, l’autre, un flic qui a de la bouteille et qui va mener la vie dur à son adversaire.
Mais bon, ce problème de ressenti est un détail.