Maps to the stars, +++

 

Hollywood inside – Mépris, égoisme, avidité et cruauté au programme – Achever l’œuvre.

Plan large sur ce microcosme où ils ont tous pratiquement une case en moins. Un cynisme pas très nouveau pour une histoire où les racines du mal sont très profondes et bien enracinées.
Bande annonce et récompenses artistiques mettaient en haleine, mais au final, sans plus.
Bon, il est vrai que la performance de Julianne Moore est à mettre en évidence.

Hollywood est présenté comme une maison close, la capitale de la perversion où l’on doit faire attention à son dos. Un couteau ou une seringue aura vite fait de s’y planter.
Hollywood semble être le rejeton, l’enfant bâtard de Wall Street et Las Vegas.
Légère exagération de ma part, j’en conviens !
Seul les puritains et les innocents seront surpris par le contenu du film, car leur angélisme leur permet d’occulter bien des choses, surtout biens des réalités.

Ce n’est pas un film facile à comprendre, car nous n’évoluons pas dans ce monde là. Maps to the stars est-il pour autant un film de dénonciation ou juste un film racoleur ?

Obsession, mythes, perversions coutumières etcetera etcetera.
À l’écran, tout est dépeint sans ménagement. On dirait une démolition en règle de ce paradis en surface qui une fois le rideau tombé, dévoile un enfer que curieusement certains sont prêts à accepter.

C’est comme la folle course du flow de spermatozoïdes vers l’ovule. Beaucoup de candidats, peu voire aucun élu à l’arrivée, et tant pis de votre état final si vous parvenez a atteindre le graal. Car après tous ces sacrifices consentis, tant pis, il faut tenir, continuer à liquider son âme et malheureusement pas que ça comme semble le dire David Cronenberg.

C’est bien fait, mais personnellement, mon attention s’est porté sur Mia Wasikowska, surtout sur ce qu’elle cache en dessous de ses cheveux.

Bon film, bonne toile !


 

@cineprochereviews