The Homesman, ++-

 

Des demandes restant lettre morte – Des sévices d’une cruauté inexplicable – De la rudesse.

Un grand tandem pour une traversée rustique, bien glauque et ….longue. Pour les initiés de film du genre.

The Homesman est crasseux, cruel avec son ambiance western axée sur l’époque où les pionniers partant dans le Far West le faisaient sans forcément savoir ce qu’ils allaient trouver.
Ici, pas d’eldorardo. C’est marche ou crève dans cet environnement hostile où les femmes comme bien souvent survivaient comme elles le pouvaient, si en avaient le temps.

Les affres de la solitude, les pactes pour survivre. Pour celles qui n’avaient pas le mental, l’ouest américain fût plus le cercueil de bons nombres d’entre elles qu’une terre de liberté.

Autant le jeu de Tommy Lee Jones est très juste, autant celui d’Hilary Swank est sidérant pour déjà, sa transformation physique, puis l’incarnation d’une femme plus qu’en détresse.
Mais quand vous irez voir The Homesman, vous verrez que vous serez plus marqué par le jeu l’acteur majeur, l’Ouest américain désertique, arride, briseur d’espoir, que par celui des deux grands autres.

 

  • Adaptation cinématographique du roman de l’américain Glendon Swarthout Le Charlot des Damnés publié en 1988.

 

@cineprochereviews