Point de vue divergent mais convergent au final – Méthodes peu orthodoxes et chacun y va de sa technique – Un rythme peu commun pour ce type de film.
Pour illustrer mon entête, il suffit de regarder le bas de l’affiche, l’un des premiers éléments ayant attisé ma curiosité, ce, bien longtemps avant de voir la bande-annonce.
Big Bad Wolves est comment dire…un mélange de style pas commun pour un film grave sur le fond, faisant que l’on ne sait pas par quel bout le prendre au début, voire tout du long.
Suffoqant par moment, mais très sadiquement captivant et jouissif – j’ai presque honte de ressentir cela – c’est tout simplement très bien fait.
Je m’avance peut-être un peu vite en faisant ce rapprochement, mais Big Bad Wolves à un faux air de….Prisoners saupoudré d’un bon gros Tarantino spirit et d’humour juif, car oui le film est israélien, d’où cet atypisme qui s’en dégage.
Trois hommes, trois façons différentes de gérer puis de régler le problème. Une enquête avec un fort esprit Pulp Fiction made in Proche Orient, car Big Bad Wolves est un bon thriller avec de l’humour noir et cinglant où l’on outrepasse sans sourciller les règles quelque soit son statut.
Point faible du film. Un peu de longueur, mais cela n’enlève rien à son côté barré, bien barge.
Ce film est une bonne surprise ! Le genre dont personne ne parle, que vous découvrez par le plus grand des hasards, comme ça , un soir en vous promenant sur des sites de trailers, une affiche qui intrigue puis une bande-annonce que votre curiosité vous pousse à vous dire : « s’il est diffusé dans une salle du coin, lui, c’est à voir ! »