Une toile d’araignée bien tissée – La lumière – Une envahissante, un maillon faible qui en veut trop.
Ne vous attendez pas à voir un fait réel relaté en suivant une trame, celle qui aurait pu être imposée. Non, c’est plus intelligemment fait que cela, c’est subtile. L’homme qu’on aimait trop est un film qui montre, mais qui ne dénonce pas et ne prend pas partie.
Coïncidence pure ou manigance, abus de faiblesse caractérisé ou revanche latente. L’homme qu’on aimait trop ou quand l’ambition et l’avidité qui rongent cause des dommages collatéraux irréversibles.
Elle était là, il était là ; Il avait un objectif à atteindre, elle avait envie de ne pas rester sur un échec. La relation aurait-elle pu être saine ?
Une gangrène trop bien installée pour espérer autre chose qu’une fin tragique.
Quand on regarde cette histoire vraie de trois personnages : un que l’on pourrait qualifier de loup, une d’agneau, et la troisième tantôt ogre tantôt louve, on se dit que cette situation composée d’amants maudits, d’intérêts financiers, de trio amoureux et de conflits familiaux ne pouvait que finir dans une impasse.
Suicide ou meurtre ? À la fin du film, on ne sait pas. Au mieux, on devine. Le réalisateur en ne voulant pas faire d’uchronie laisse tous les scénarii possibles.
Juste que l’on compatit avec la douleur de cette mère qui a vraiment tout perdu, surtout ce qu’elle avait de plus chère, sa fille, sa propre chair. Donc oui, on compatira et comprendra le fait que sa seule raison de vivre reste le besoin de savoir.
- P.S : Le gros intérêt : Catherine Deneuve en italien.
- Inspiré de faits réels relatés du livre de Renée Le Roux concernant l’affaire Agnès Le Roux-Maurice Agnelet.