Et ça dégomme toujours à tout va – Ils sont toujours tous bien énervés – Grosse intro, gros gros finish.
Et la liste des guests qui s’allongent. L’impression qu’à Hollywood, plus t’es un vieux briscard, plus t’es bankable.
Comme pour les deux premiers épisodes, on n’y va pas pour le scénar, mais bien pour prendre son pied et s’en prendre aussi plein les yeux durant deux heures. Et le contrat est plus que rempli. Pourtant après l’épisode 2 avec son lot de bonnes surprises, ce n’était pas forcément gagné.
« Je suis la Haye !!!! »
Plus d’humour et d’hérésies que les deux premiers opus. Oui, oui, c’est possible !
Comme il est possible aussi de prendre du plaisir et se plier de rire (sans que pour autant le contenu soit du kitsch) à voir des gars se faire laminer, défoncer.
Ça bouge beaucoup beaucoup beaucoup plus au niveau de l’action qu’auparavant. Plus accrocheur, à l’image de l’intro.
On nous propose dans cet épisode, en plus du règlement de compte personnel, une confrontation de génération qui, vous le devinez, va vite tourner court pour nous, tant on préfère les méthodes à l’ancienne des…anciens, ces stars sur le retour qui nous ont tant donné avec des films légendaires, des références du cinéma d’action américain des années 80 et 90.
Très rock ‘n’ roll et bien plus survolté, avec un ballet de cascades dont, ça vous vous en doutez, des trucs improbables. Mais surtout attention les oreilles !
Et oui, The Expendables est un saga de blockbusters dont on ne peut plus se passer, tellement tout est trop gros et assumé, une sorte de série B avec de l’action survitaminée qui ne perd pas son âme.
Vivement le 4 !