Un moment d’égarement, +++

 

Génération de décomplexées agitées versus Génération de quarantenaires façon Soixant-huitard pas si pépères qe ça, mais bien bien largués – Cluzet en idiot du village fait le Cluzet et c’est très très bien – Des subtilités.

On peut y aller pour la carte postale : la Corse à Porto-Vecchio, parce-que l’on est curieux de voir ce que le remake donne… à condition de connaître la version originale de 1977, ou tout simplement pour se détendre en étant sûr de ne pas trop être déçu.

Car, le comique de situation est bien exploité et très vite, on peut se dire que les seuls intérêts de ce remake sont : l’interférence des nouvelles technologies qui change bien la donne en matière relation humaine… surtout pour les cachoteries, le paysage, la beauté des deux jeunes femmes avec Lola Le Lann qui attire tout la lumière sur elle, tant par la sensualité assumée qu’elle dégage dans le film que son jeu mettant à très rude épreuve un Vincent Cassel dépassé par les événements.

Chose très curieuse et assez dommageable. Le nom des deux actrices, qui pour moi font le film, n’apparaissent pas sur l’affiche. Est-ce parce-qu’elles sont trop jeunes ou parce-que leur filmographie ne suffit pas encore à attirer les spectateurs dans les salles ? Pas assez d’encre ?!
Quelle que puisse être la réponse, les personnages de Cassel et Cluzet font plus office de second rôle qu’elles. (- avis très perso -)

Remake ou pas, ce film montre à quel point ne pas basculer en pareille situation est difficile, que les hommes grands adultes ou plus jeunes demeurent des grands enfants irresponsables se faisant mener assez facilement par le bout du…nez.

Bon film, bonne toile !

 

  • Remake du film éponyme de Claude Berri datant de 1977. (Pas vu)
  • P.S :  Un regret. Que Vincent Cassel en père de cette fille de 17 ans ne fasse vraiment pas crédible. Il fait trop jeune, ce qui est tout à son avantage !

 

@cineprochereviews