Un sujet rarement évoqué quelque soit l’époque, l’esclavagisme tzigane – Un prêtre avec un avis peu orthodoxe sur ses semblabes – Film riche en dictons improbables.
La Roumanie du passé sous influence de la Turquie avec ses travers, tout cela dans un folklore assez burlesque. Voilà comme j’ai perçu Aferim.
Aferim est une aventure ou plutôt un film d’époque bien maîtrisé dans le style, avec un petit air de Le Ruban Blanc côté prise de vue et traitement de l’image noir et blanc.
Il y a de bonnes tirades, de l’humour même dans la gravité, beaucoup de bla-bla, beaucoup de jérémiades, » (mais) c’est comme ça. » Fatalisme quoi !
On y trouve aussi beaucouq de thématiques sur des sujets pas très lointains d’aujourd’hui : La domination territoriale, la conquête, le fatalisme, la soumission, le poids de l’église, la corruption, racisme, intolérance, manque d’humanisme…
La Roumanie du 19ème siècle est montrée ici de façon très pittoresque et en effet, c’est un pur western mais pas le genre avec des cowboys yankees à l’américaine, plutôt du genre marche ou crève en terre très hostile, comme ce fut le cas pour les indiens quand les européens ont débarqué.
La question est posée : Ce film a t-il pour but de critiquer la Roumanie d’aujourd’hui ?! Aux principaux concernés de répondre !
Bonne toile, bon film !