Voix off au top – Une époque, un contexte, une méthodologie – Un concentré de film dans un film, ça marche toujours.

Et un film des frères Coen de plus à mon actif. N’y voyez pas là de l’extase de ma part, car en général, j’ai beaucoup de mal avec leurs films (ceux vus au cinéma), surtout très gêné quand autour de moi tout le monde loue leur génie à chaque fois.

Donc, hormis une scène à la Tarantino (celle des quatre consultants peu orthodoxes, et c’est bien le cas de le dire), une Scarlett Johansson surprenante dans son interprétation ainsi qu’un Josh Brolin impeccable, la montagne russe des enchainements de séquences donnent juste l’impression que tout y est trop concentré, car certains personnages auraient mérité que l’on s’attarde sur eux.

-Et voilà. Je ne le fais vraiment pas exprès. En fait, il faudrait que les critiques cessent d’être dithyrambiques pour éviter à certains spectateurs une déception toute minime soit-elle.-

Vous apprécierez le fast hollywoodien (décors, costumes et mises en scène) de l’époque évoquée et surtout les coulisses des studios hollywoodiens, le loufoque de l’intrigue due aux conséquences de la Guerre Froide, les bisbilles farfelus de groupuscules politiques et leur influence dans les œuvres hollywoodiennes d’antan… enfin, il y a plein de choses, peut-être trop de choses, on est loin de tourner en rond, c’est vrai !
En gros, ce film qui parle ou plutôt critique Hollywood, ça prend ou ça prend pas ! Quoi qu’il en soit, il est comme une satire qui vaut le coup d’œil pour mieux comprendre les backstages du cinéma côté artistique et commercial. Le fait de redécouvrir des genres cinématographiques tels que le western, le péplum, la comédie musicale à  travers leurs tournages donnent un second attrait à Ave César.

Bon film, bonne toile !