⌈ Une intro qui en dit beaucoup – Une interprétation au-delà du crédible – Une petite leçon sur le jazz mode impro ⌋
L’homme en long en large et avec ses travers, tout cela avec une colorimétrie au ton noir et blanc vraiment sublime (- Oups…, « mais … Ha ok ! On reprend -) car oui, on se fait bien avoir côté forme ! Vous comprendrez quand vous regarderez le film !
Du swingue, de l’enchantement, de l’envoûtement, du bon, mais ce serait trop facile de résumer ce biopic à ces évidences. Car bien au-delà de ce contenu, ce film porte sur une période de la vie de l’artiste, avec un portrait peu prompt à présenter l’homme sous son plus beau profil.
En fait, il s’évertue plus à raconter son glissement vers les bas fonds qu’à nous faire gober de l’angélisme sur cet artiste, dont les créations furent et sont encore à ce jour parmi les plus belles.
Born to be blue (« être mélancolique ») est un film à voir pour mieux comprendre et surtout percevoir autrement ce que l’on écoute de monsieur Chet Baker.
Aussi, on y découvre une compétition entre deux génies – Chet Baker vs. Miles Davis – , chose quasiment jamais évoquée aujourd’hui, car apparemment, beaucoup estiment qu’il (Miles) était sur une autre planète, donc qu’il n’y avait pas de confrontation possible.
Des complexes d’infériorité face à des grands noms malgré le succès et problème de confiance en soi, en écoutant la musique de l’artiste et la quantité des œuvres qu’il a laissé, qui l’eût cru.
On comprend que pour lui, être dans la cour des grands et vivre sa passion, cela était synonyme de sacrifices et pas des moindres.
Quoi d’autre !?…Si quand même ! Que dire de cette énième interprétation tout en impro en studio de « My funny Valentine. » À part « Whaouaw » et que je vous conseille fortement la bande son de ce biopic, non je ne vois rien d’autre.
« Honnête ! J’ai une technique honnête ! »
Oui, comme ce film, avec un très bon Ethan Hawk. Très bonne toile !
- p.s : Il en a perdu des dents le monsieur.
- p.s : Bande son à avoir