⌈   Basculement – À reculons – Situation inextricable   ⌋

Une vie jalonnée de difficultés relationnelles et d’épreuves. C’est pour quand le bonheur ?

Le trajet du personnage principal est retracé de façon originale ajoutant un peu mystère au film, donc permet d’éviter d’avoir juste une histoire dramatique linéaire à regarder.
Les scènes, surtout celles où le corps est mis en valeur, n’y vont pas par quatre chemins. C’est cru, comme le language.
Les hommes ne sont pas à la fête. Ou ils sont des hommes faibles attirés par la chair, ou ils sont violents, ou ils ne sont pas dans le coup, surtout quand ils essayent d’être à la hauteur.
Hormis cela, ce récit de vie ne suscite pas réellement d’empathie. On lui doit son attraction grâce à la performance des deux Adèle, dont Exarchopoulos, qui prouve encore une fois qu’elle n’a aucun problème avec la nudité, mais aussi à sa petite tension.

• p.s :  Malgré le fait que le sujet ne prête pas à l’extase, je n’ai pas boudé mon plaisir d’entendre la langue de Molière de la bouche de Gemma Arterton.