⌈ Des subtilités ou des détails selon si l’on est un homme ou une femme – Un plan à trois – Une assistante au top ⌋
De la satire à gogo poussant toujours aux rires et même quand c’est sérieux – dans ce tour d’horizon peu glorieux de la scène musicale française – il n’y a rien à faire, on rit.
« C’est quoi ces chanteurs qui se suicident avant d’être connus »
Confirmation. À chaque scène, il y a une phrase ou une situation propice aux rires. Parfois c’est con, mais que c’est bon ! C’est à se demander si Fabrice Éboué connaît le terme « sérieux » car si tel est le cas, alors on peut le considérer comme un génie tant la façon dont il le manipule est faite quasiment sans faille. Il se joue des codes et des existants avec tellement d’aisance que l’on ne peut que trouver cela très bon, tout passe fingers in the noze* ou plutôt comme une lettre à la Poste.
Dans Coexister, c’est chacun sa croix. (- Easy ! -)
Tout le monde se fait égratigner et pas légèrement. Vu le résultat final, celui à l’origine du scénar… – Fabrice Éboué donc – a dû bien s’amuser durant son écriture.
Grâce à ses thèmes, son montage, son casting qui pour le coup fait la part belle à deux actrices, ce film fait rire sans honte et à aucun moment, on ne ressent de remords de le faire.
On pourrait entrer dans une polémique du type : « Il est facile de se faire de l’argent en se moquant des autres. » Muhmmm, vrai ! Mais quand un réalisateur nous propose une satire assumée avec de l’humour gentiment et intelligemment fait – comme dans le film Cherchez La Femme – pourquoi s’en priver !
Des piqûres de rappel historiques et bien placées, beaucoup d’humour et de vérités aussi, rien de lourd, rien d’exagéré, Coexister est un ensemble dans lequel comment dire…tout est en parfaite harmonie et parfois instructif.
Une scène : Celle où son assistante et lui (le producteur) se passent les vidéos pour trouver The artiste pour sauver sa peau, ou celle quand il écoute des démos dans sa voiture. Courtes mais jouissives.
Bon film, détente assurée !
- * Les doigts dans le nez.