⌈ Grosse pression – Des idées pas vraiment productives – Des subtilités convenant à toutes les parties ⌋
Quand il y a le feu au lac, OK, pourquoi pas comme solution. Mais quand on se met en position d’avoir le cul entre « trois chaises » , avec une mère qui ne facilite pas les choses, là, ce n’est pas tenir qu’il faut, mais plutôt prendre les devants pour endiguer le périlleux enlisement vers lequel tout le monde glisse. La situation est très délicate, voire plus étrange que délicate.
Avec un petit mensonge qui se transforme en gros nœud, qui lui se ressert encore et encore au point de donner l’impression qu’il ne pourra jamais se dénouer, aïe !
En fait, c’est tout l’intérêt de l’intrigue de ce film où un se prend au jeu plus que celui qui le devrait : voire le point de non retour.
Ça rigole ça rigole – on ne voit pas la fin du bol – en fait on rigole, on rigole bien, car la tournure des événements s’y prête.
Toutefois, il ne faut pas négliger le fond. Il y en a un et il y est assez bien traité, malgré le fait que l’on reste dans le second degré.
Il est vrai qu’il n’y a rien de novateur dans ce film dont la mission principale est de détendre son spectateur. Un peu caricatural par moment – les clichés sont exploités à fond, surtout la vie des homos, la banlieue et la lâcheté masculine – mais rarement lourd dingue. Ceux qui suivent les aventures de cette bande de potes connue sous le nom de « La bande à FiFi » , retrouveront bien les codes de leurs films, à ceci près qu’il semblerait qu’il y ait une petite touche très personnelle dans le présent projet. En effet, un brin autobiographique, ce film est comme une déclaration d’amour de la part de son réalisateur pour ses deux cultures.
Bon film !