•Sortie France le : 7 mars 2018
•Synopsis et bande-annonce : lanuitadevorelemonde (via Haut et Court/YouTube)
•Chronique :

—   Il n’était que de passage – Il a fait la connerie de fermer les yeux, quoique – Il n’a pas entendu un truc, nous si   —

Un film avec une intrigue qui ne prend pas dix plombes pour se mettre en place, intéressant ! Et quand dès sa première scène d’action – fait d’éléments simples procurant d’emblée une envie d’en avoir plus – là, on se dit : C’est prometteur !

Et on est servi…façon de parler !
Entre les stridents silences et le semi huis clos, l’observation que nous opérons mécaniquement en suivant ce survivant – non sans ressources et encore moins dénué d’humanisme, à tort peut-être – dans ses explorations et sa manière de passer le temps nous captive bien, sans pour autant nous plonger dans une immersion totale.

Sans chichis, au plus vrai, même si on doutera du fait que les planchers des appartements parisiens soient si peu épais, ce film fait son petit effet côté tension et flippage.
Pas vraiment fait pour ressembler à un film d’horreur pur, La Nuit A Dévoré Le Monde est un film avec des zombies qui s’apparente plus à un film catastrophe très crédible. Je ne vais pas dire plaisant à regarder, mais plutôt qui se regarde bien.
Scénario et mise en scène simples, intrigue captivante, si métaphore il y a, alors excellente. Si il n’y en a pas, bah, bien quand même. Bon film et je vous laisse méditer sur ceci :

« C’est devenu la normalité d’être mort, c’est être vivant qui n’est pas normal ! »

 

• p.s :  Un Paris vide, éteint,  qui ne sera pas sans vous rappeler l’après attaque terroriste du 13 novembre 2015. // Et encore un Denis Lavant magistral.