•Sortie France le : 14 mars 2018
•Synopsis et bande-annonce : toutlemondedebout (via Gaumont/YouTube)
•Chronique :

—  Un Dubosc double face – Dialogues et personnages à l’image de l’artiste – Pas si Dubosc que ça en fait  —

Un film avec des thématiques multiples plutôt bien imbriquées : La pré-cinquantaine en folie, l’amour chez les handicapé.e.s moteurs, les relations humaines tout court, avec Tout Le Monde Debout, comédie pouvant s’apparenter à une comédie sociétale, Franck Dubosc semble être en mission, à vous de déterminer laquelle !

Donc, de nombreuses thématiques bien équilibrées où le dramatique – pas trop appuyé non plus – l’humour, la romance, les crises existentielles, la lâcheté et la morale ne prennent pas trop le pas les unes sur les autres.
Avec ce plan foireux qui comporte des précisions forts utiles, des absurdités bien exploitées montrant les difficultés des personnes handicapées, mettant à défaut les pseudos bienveillants, si vous spectateurs, vous vous évertuez à vous braquer devant ce film du fait qu’il s’agit d’une comédie signé Franck Dubosc, vous risquez de passer à côté de choses sérieuses et intéressantes. Car montrées ou dites avec de la sincérité, les caricatures sont maîtrisées afin d’être au plus juste et s’apparentent à des petits points sur les i, dans le but de montrer qu’être handicapé.e.s une personne avec un handicap n’est pas une fatalité. Bon film !

« Il me regarde comme une femme et pas comme une femme handicapée. »

• p.s :  Malgré les deux gros noms masculins à l’affiche (Franck Dubosc et Gérard Darmon), les interprétations d’Alexandra Lamy et Elsa Zylberstein sont quand mêmes les plus intéressantes, tant pour les personnages qu’elles incarnent que leur jeu.