•Sortie France le : 29 août 2018 // Vu le : 4 septembre 2018 •Synopsis et bande-annonce : burning-vost (via Diaphana/YouTube) •Chronique :
— Passer en classe supérieure pour assouvir sa soif de vivre – La croisée des univers – L’impitoyable friendzone avec une qui semble avoir beaucoup de rancunes envers quelqu’un de précis —
Des mystères, des mystères, du mystère. Burning ou la métaphore qui fait son show.
Un contre-pied durant lequel tant promise, la curiosité n’est pas vraiment attisée et l’ennui – pour moi – s’invite bien trop souvent.
Plat, ronronne, nous fait tourner en rond, comme la routine du jeune homme. Ne pas entrer dans le film dès le début, c’est risquer de ne jamais y parvenir et de trouver cela long, très long, bien plus que ses 2h30 annoncées.
Il faut donc vite comprendre ce que l’on regarde pour apprécier a minima le film. En gros, pour ceux qui seront plongés dans la torpeur, patientez jusqu’aux 1h30 du film pour en sortir…si vous arrivez à tenir jusque là, car c’est à cet instant que se lance l’intrigue.
Toutefois, Burning est intéressant à voir pour la façon dont il évoque la situation délicate des jeunes sud coréen.ne.s – ceux d’en bas – tout en la contrastant avec celle des autres jeunes sud coréen.ne.s (- ceux d’en haut -), qui à l’opposé semblent tout avoir.
Quid du mix. Possible ou pas ? Une frontière et des contrastes aussi fines que celle entre les deux Corée (Nord et Sud) ; Provinciaux versus citadins ; Classe moyenne versus aisée ; De la frustration et de la rage intériorisée versus la douce folie habillement cachée grâce à l’apparence ; Des désillusions souvent cruelles (personnelles comme sociales et sociétales) etc… Oui, Burning, film dramatique et thriller, joue des coudes avec les contrastes et les métaphores, un peu trop subtilement peut-être.
Autre intérêt. Burning semble s’ériger en un film qui serait une ode à la liberté. Ce ressenti s’incarne à travers cette très belle scène sur fond de jazz avec le drapeau Sud coréen en arrière plan – qui probablement donne sur sa voisine le Nord – et un magnifique coucher de soleil en contre-jour…j’oubliais la danse de la fille défoncée à la beuh. Que de mélancolie ! Bonne toile !
- Adaptation cinématographique de roman