•Sortie France le : 19 septembre 2018 // Vu le : 25 septembre 2018
•Synopsis et bande-annonce : lepoulain (via Bac Films/YouTube)
•Chronique :

—   Casting sympa… – Pour un film méchamment aigre doux… – Sur un milieu où l’apprentissage est en mode speed, très speed   —

Il n’avait rien demandé le pauvre et il s’en prend plein le c.. la tête. En même temps, personne ne l’a forcé !

« La politique est un milieu bourré de phéromones. » (- Dommage que toute l’énergie qui en résulte ne soit pas employée à une bonne cause -)
Limite satirique, Le Poulain dépeint – pour ne pas dire dézingue à la cool – le monde politique durant une élection en cours.
Ne montrant rien de vraiment nouveau, il s’évertue à confirmer que la compétition est partout et qu’elle est permanente, que les détails font tout, qu’il faut être armé côté persévérance pour faire front aux coups bas et aux entourloupes venant plus souvent des membres de votre équipe que de vos adversaires.
Oui, le monde de la politique est un milieu féroce, sans scrupules, milieu dans lequel il vaut mieux éviter d’avoir l’esprit fidèle quand on n’a pas de convictions précises.

Interchangeables, tous et toutes le sont. S’adapter à la situation, il faut.
Pantin, marionnette, girouette, Le Poulain est encore un film sur le milieu politique qui prouve que l’on peut très vite y perdre son âme, et que les véritables maîtres du jeu sont les conseiller.e.s…en tout.
Sur un bon rythme, cette comédie délivre les spécificités de ce « métier » très diversifié de conseiller.e.s et du milieu, tout en se moquant ouvertement des hommes et femmes politiques qu’il nous présente. Il nous les présente comme si limite, ils étaient des ignares ayant en permanence besoin de leurs béquilles que représentent les conseillers qui semblent constituer une cohorte ou la Cour du politicien.
Le plus curieux est qu’en un rôle, celui interprété par Philippe Katerine, il y a tout.
Alexandra Lamy en carnassière manipulatrice‎ fait le job, c’est-à-dire qu’elle rend crédible le sujet du film bien réel pour une fiction. Préciser que le film se base sur des faits réels ne seraient pas mentir. Bonne toile !