•Sortie France le : 2 janvier 2019 __ Vu le : 3 janvier 2019 •Synopsis et bande-annonce : undercoverunehistoirevraie-vostfr (via Sony Pictures/YouTube) •Chronique :
L’Amérique et les américains, encore un bon décryptage sinon un mode d’emploi — La famille américaine dans l’Amérique profonde (celle des Redneck) — L’Amérique des américains qui aiment les armes à feux _
Le cul entre deux chaises et la merde des uns qui rejaillit sur leur entourage, ce n’est pas comme si on ne connaissait pas le sujet, sauf qu’ici, c’est l’atypisme du sujet qui donne envie de prendre un ticket…acte qui ne se regrette pas.
Acte qui ne se regrette pas grâce à une nouvelle grande prestation de Matthew McConaughey, une mise en scène captivante, mais aussi pour son contenu et sa photo.
Vous y verrez la ville de Detroit déjà en lambeaux à cette époque, profiterez de zik funk-RnB et hip hop à l’ancienne, des flingues, et des dialogues avec un accent qui claquent.
Bon ! L’intrigue prend du temps à se mettre en place, mais ce détail s’oublie vite quand tout se lance, avec pour bonus le fait que beaucoup d’éléments se combinent à merveille. Dès lors, tout est so FUNKY dans ce thriller avec son ambiance années eighties.
Undercover – Une histoire vraie. Un film où le terme « La jouer serré » se comprend, comme « Rester à sa place » qui veut dire : ne pas trop en vouloir, si on veut que tout se passe bien.
Devant le fait accompli et le désespoir d’une cinglante réalité, « Il faut (ré)agir. »
À la fois tragédie familiale et bon polar, Undercover – Une histoire vraie vous captivera principalement parce que vous vous attacherez à ses acteurs et l’espoir d’un bon dénouement, donc sans trop de casse…probabilité plus qu’incertaine au vue du déroulement de l’intrigue de ce film bien profond sur la responsabilité parentale, la confiance et la survie, choses qui ne transpirent pas des masses, mais c’est le cas.
Vous ne serez peut-être pas complaisant des actes passés de cet intelligent voyou – qui s’était trouvé une seconde famille – et de la façon dont on s’est servi de lui, car dans cet Amérique où beaucoup cherchent à vivre leur « Rêve américain » , comment lui reprocher le culot de son insouscience.
Bah oui ! Ce n’est pas parce que l’on est petit qu’il faut s’interdire de voir grand, à ceci près que prendre la place du Khalif est une chose, ses joyaux, gare ! Bon film !