•Sortie France le : 14 août 2019 __ Vu le : 22 août 2019 •Synopsis et bande-annonce : onceuponatimeinhollywood-vostfr (via Sony Pictures/YouTube) •Chronique :
Du cinéma montré comme du cinéma — Des ajustements de propos et des précisions aussi intéressant.e.s que le reste — Un hommage au cinéma Hollywoodien qu’il ne fallait surtout pas gâcher avec un épilogue trop… conte de fée quoi ! _
1969, du rififi à Los Angeles, cette ville qui est un petit monde où l’entre-soi ne veut pas dire « se connaître, » Once Upon A Time… In Hollywood, je parie que les avis seront bien tranchés devant cet hommage au cinéma d’antan pouvant donner du spleen, mais qui est surtout un hommage à ses acteurs.
Hommage sous forme d’uchronie qui s’inspire d’un sacré fait macabre, oui, d’autres auraient pu le faire, mais seul Tarantino pouvait nous offrir un tel « fucking » finish !
Du comique, un bon et gros casting dont Leonardo DiCaprio est très bon et vraiment rien à dire sur sa perf, surtout avec sa tête, mais Brad Pitt, c’est mieux !
Des références et évocations de séries d’un temps jadis pas trop lointain vous rendront nostalgiques, un chien bien éduqué, une « fucking » bande sonore, la copie de Bruce Lee qui donne beaucoup de plaisir…j’oubliais le beau gosse qui enlève son t-shirt sur un toit avant de réparer une antenne… « – asshole ! – »
En fait ce film, c’est un patchwork fait d’une belle histoire d’amitié, des dénonciations sociales, de la légèreté de la vie à la fin des années 60, d’une histoire dramatique dont l’épilogue est inspiré d’un instant tragique de la vie d’un réalisateur controversé encore aujourd’hui et poursuivi toujours encore aujourd’hui pour ses actes de viol – le « bien nommé » Roman Polanski – instant tragique que Tarantino revisite à sa manière, donc de façon très spéciale : « joyeusement. » En effet, durant cet instant, il se charge à sa manière, du sort de certain.e.s membres de la secte de Charles Manson.
Côté dénonciations, il en profite donc pour montrer ou dénoncer la différence de traitement entre un acteur et une actrice, actrice dont le nom sur l’affiche ne lui suffisait pas à être considérée, quand ce n’est pas à être reconnue pour son talent. Tristesse que de faire le constat qu’en fait, cela n’a guère évolué dans cette industrie qui est le reflet d’une situation dans quasiment tous les corps de métiers. Conclusion, dans ce mileu, avoir l’esprit Carpe diem et avoir du « fucking* » caractère ainsi que la persévérance, cela permet de s’y maintenir à flot.
Pour moi, c’est sympa, sans extase, pas vraiment d’émotion forte. Hormis le fait de trouver que cela soit bien fait : Rien !
Toujours pour moi, Once Upon A Time… In Hollywood est un film qui est sauvé par sa fin très barrée et ultra-jouissive. Vous l’aurez compris, juste voir ladite fin peut suffire, mon 1/2 de l’évalution de mon ressenti, c’est pour la fin. Bonne séance !
- p.s : *Oui, j’insiste sur le… »fucking ». Les habitué.e.s de Quentin Tarantino qui connaissent bien le bonhomme savent que le répétition à outrance d’un terme est un style.