Seules les bêtes, +++-

•Sortie France le : 4 décembre 2019 __ Vu le : 26 décembre 2019
•Synopsis et bande-annonce : seuleslesbetes (via Haut et Court/YouTube)

Chronique :

 

Je n’ai pas lu le livre, donc ressenti totalement neutre par rapport au film !

Des lieux et des gens — Des métiers — Des liens …

Des histoires, des mystères autant que d’histoires‎ ; La rudesse de la vie en campagne isolée ; ‎Une qui a besoin qu’on lui parle ; Un qui n’a vraiment rien demandé amenant à constater les choses suivantes : Forcer quelqu’un à être contre nature, c’est se risquer à un sérieux retour de baton, surtout quand il préfère être seul, il y aussi le fait qu’il ne pas confondre cul et sentiments.‎

En fait dans ce film, tout est question de misère humaine, affective plutôt et le traitement de ce sujet est on ne peut plus percutant et très bien effectué.
Mais il n’y a pas que cela d’intéressant dedans où – comme l’évoquait un lapsus fait avec un naturel relâchement d’une femme blanche d’un certain âge qui prenait sa place juste devant moi : « Bonjour une place pour « Les sauvages » – l’africain passe pour un…sauvage, l’Européen un pauvre petit pigeon cupide et le français toujours un peu colonialiste. Rien de vraiment simple dans ce film en effet.

Thriller façon puzzle sans trop de rythme, ce film choral bien sur la misère affective et des malheureux hasards qui provoquent bien des dégâts ainsi que des dommages collatéraux faisant comprendre que ce « Hasard est vraiment plus grand que nous » , Seules Les Bêtes dont la trame amène à bien des questionnements côté contenu, puis vous met une méchante claque lorsque l’on parvient à tout assimiler et à tout relier, y a pas dire, ce film est un ensemble très troublant.
Car oui, après être parvenu à assembler ses différents perturbants éléments – avec les liens qu’il nous présente subtilement comme le besoin d’affection de tous et toutes – ‎on ne peut alors que mieux comprendre l’ampleur du sacré effet papillon de ce thriller qui dès lors devient implacable. Là, on se dit que c’est bien dommage pour les innocent.e.s. Bonne toile !

 

« Je ne quitterai pas mon Blanc ! »

« L’amour c’est donner ce qu’on a pas »

 

 

  • Adaptation cinématographique du livre éponyme écrit par Colin Niel, paru en 2017.

 

 


 

@cineprochereviews