•Sortie France le : 15 novembre 2023 •Synopsis et bande-annonce : vincentdoitmourir (via SOURCE/YouTube) •Chronique :
Acte de violence 1 : Cela peut se comprendre — Acte 2 : On pourrait se dire que c’est le lieu — Acte 3 : lààààà ! Mais acte 4 : c’est chaud. Quand à l’acte pfuuu…X, c’est le… caca ! …
Instants inexplicables de violences subies et éphémères contre lui, des questions comme :
Des personnes connues comme inconnues l’attaquent, il attire les emmerdes, mais pourquoi ? Y a-t-il un lien entre toutes les situations ? Est-ce sa tête, son aura, son odeur, son regard ? Zéro indice !
Le monde est violent ! Le savoir est une chose, le vivre tout autre.
Dans Vincent Doit Mourir, on suit Vincent dans son road trip qui est une fuite le plus loin possible d’événements assez compliqués à expliquer et qui par bonheur pour nous, montent graduellement.
« La question ce n’est pas pourquoi, mais combien de temps il nous reste ? »
Ce film est-il une métaphore de la sauvagerie ?
Partant du principe qu’il est prouvé que fixer un animal sauvage droit dans les yeux peut faire tourner vinaigre une rencontre impromptue, comme aussi lorsqu’on fixe quelqu’un dans les yeux, cela pourrait être le fond de l’intrigue du film.
Métaphore de la perception ?
Vincent Doit Mourir, même quand ce qui se passe nous est révélé, le mystère sur la montée de cette violence qui incarne un terme de plus en plus utilisé par une typologie de politiciens et repris par les médias – qui adorent faire peur – pour qualifier les actes d’une – là aussi – typologie de personnes commettant des actes violents : « L’ensauvagement. »
Un grand mystère demeure malgré tout.
Traitement du mystère très bien contenu, cela même qu’il nous est en partie dévoilé donc, musique électro plus quiet que chill pour accompagner le récit, ce nouveau film de genre français brille lui aussi par son originalité.
Pas un film à fortes sensations, il est surtout très intrigant, et son petit aspect pré-apocalyptique nous plonge encore plus dans l’interrogation. Bonne toile !
- p.s : Toujours un plaisir de retrouver Vimala Pons dans un film de genre (Les garçons sauvages, Vincent n’a pas d’écailles, …) comme dans une comédie décalée (Comme un avion, Petite fleur, Youssef Salem a du succès, …).
Gros coup de cœur pour le chien et pour la Peugeot.