Azuro, +++

Sortie France le : 30 mars 2022 __ Vu le : 8 avril 2022
•Synopsis et bande-annonce : Azuro (via Paname Distribution/YouTube)
•Chronique :

 

Fausse villégiature — Émoustillage — Les vacances et certains de ses incontournables surtout l’ambiguïté

« On parle beaucoup de chaleur dans ce village. »
Au sens propre comme figuré, contextuellement parlant aussi, cet entre-soi fait d’instants fugaces qui contrastent avec des remises en question de bien des choses comme de ses envies est un instant assez introspectif en fin de compte.

Préambule cash. Rien dans ce film n’est gratuit !
Au programme : La séduction au sens large, les petites et grandes bêtises de vacances, des couples en crise, la femme et ses désirs donc avec ses frustrations, les Femmes en quête de liberté.
Et en effet, Azuro est un film très tourné vers les femmes qui ont des attentes très profondes, un film sur le désir consumant de certaines, sur le besoin de ne plus être seule des autres, sur l’indécision aussi, un film qui sans lui faire injure peut être qualifié de film faussement joyeux et romantique, mais bien féministe.

Les non-dits qui s’entendent beaucoup, les petits mensonges qui rarement restent secrets et deviennent des fardeaux, cette fresque intimiste sur l’Amour et aux multiples propos métaphoriques est en plus du grand shoot de couleurs, un grand moment de spleen.
Azuro c’est un peu regarder des adultes qui ressemblent à des grands ados, car ils agissent comme tel.
Le lieu est sympathique très propice à l’oisiveté, mais comme toutes vacances dont le concept est la déconnexion et parfois l’aventure dont celle où l’attraction physique met des couples en crise, très curieusement – attention, la suite est un petit message à toutes les personnes qui ne supportent pas ce type de film – là, la thématique du désir féminin et de l’homme à l’ouest, ça passe, car pas d’exagération ou de lourdeur.
La délicatesse dans la mise en scène et surtout le choix de Valérie Donzelli – fidèle à son style – pour porter le film a été judicieux.

Azuro !? Il y a le feu, au sens propre comme figuré.
Un bel homme mystérieux qui focalise beaucoup l’attention, réveille bien des choses en certaines et dont certains ne se méfient absolument pas, Azuro présente un instant de vie pas du tout original, mais bien sympathique à voir. Bonne toile !

 

« C’est la peur qui donne le courage de risquer »

 

 

 

  • Adaptation cinématographique du roman « Les Petits chevaux de Tarquinia » de Marguerite Duras / (PAS LU).

 


 

@cineprochereviews