Un bosse – Basculement – Lâcher les fauves.
Colin en est mode « récré ».
Comment expliquer le film. Plus action que thriller avec la spontanéité british et de la violence crue caractérisant le cinéma d’outre-Manche pour ce type de film. Sans chichis. Naturel, simple, efficace.
Le scénar est là (bad boy beau gosse + la belle en détresse + le méchant bien têtu qu’il ne faut surtout pas contrarier + l’envie de passer à autre chose et donc le bordel que cela va créer…), le montage faisant que le film soit bien rythmé et esthétiquement, c’est propre.
En fait, je précise cela, car étant donné qu’il s’agit d’un film indé, donc logiquement, fait avec un budget limité, et bien on n’en a pas l’impression.
Colin Farrell n’interprète pas un méchant mais plutôt un bad boy, le méchant sympathiquement attachant, typique du genre de méchant pour lequel on prend fait et cause, surtout quand on constate qu’il y a bien plus enfoiré que lui.
Il y a une romance. Oui, il y en a une, mais, très clairement, pfuuu ! J’ai surtout retenu que Colin Farrell avait la classe, surtout quand il faisait de sorte de ne pas être… emmerdé. Faut pas l’énerver le Colin, faut pas !
- P.S : Rien que pour la bande son. Du bon vieux rock anglais à fond dans la salle.
- Adaptation cinématographique du roman policier éponyme de Ken Bruen.